Serge Besançon s’est intéressé de bonne heure à l’art et à l’architecture, mais la vie l’a orienté vers des études de médecine et de philosophie. Interne des hôpitaux, il se spécialise en psychiatrie, ce qui l’amène à publier La philosophie de Cabanis, une réforme de la psychiatrie aux éditions Les empêcheurs de penser en rond.

Il publie également régulièrement des articles sur le Cinéma dans la revue Commentaire.
En 2001, il anime en collaboration avec Olivier Chevrillon, ancien Directeur des musées de France, une émission hebdomadaire interviewant des personnalités du monde intellectuel, économique  ou de l’industrie.


Plusieurs années de pratique de la psychiatrie, en particulier en milieu carcéral ont élargi son regard et ont sans doute influencé sa manière de voir et de comprendre le monde qui l’entoure. 
A partir de 2006, il se consacre exclusivement à la sculpture.

Il s’intéresse autant au bas-relief qu’à la ronde-bosse, ces deux moyens d’expression lui paraissant complémentaires. Sans doute, de son premier métier, il garde un attrait  pour l’investigation psychologique, particulièrement dans les bustes, ou une sorte d’introspection silencieuse dans ses bas-reliefs, plus marqués par des paysages intérieurs et solitaires.  La richesse plastique des matériaux de l’univers sculptural étant sans limite, il s’essaie au bronze comme à la pierre, aux résines et à la terre, cependant, le plâtre, parfois coloré dans la masse ou simplement peint, est pour lui un terrain de prédilection. La femme occupe une place privilégiée dans son travail, étant naturellement associée depuis toujours aux idées de beauté, de paix et d’équilibre.

Il vit et expose à Paris dans son atelier du Quartier Latin, et travaille également sur commande.
« On peut mentir en tout et mentir aussi en tant qu'artiste, mais on ne peut mentir sur sa nature d'artiste sans compromettre l'ensemble de son œuvre. Je connais suffisamment Serge Besançon pour garantir ce point. Chacune de ses créations coïncide absolument avec une facette de sa nature. Chacune est un reflet de sa vie passée, dans la médecine, en hôpital psychiatrique, en prison, ou plus simplement dans sa vie, et plus véritablement encore un reflet de son regard sur son entourage, la maladie, la souffrance, ou la nature simplement humaine, dans sa simplicité, sa nudité, et souvent sa cocasserie.
La diversité des sujets, comme celle des matières qui les portent, correspondent probablement avec la multiplicité des interrogations qu'il se pose sur l'apparente incohérence de l'homme et de lui-même en fin de compte. Et comme il l'avoue, on ne comprend finalement rien à l'homme. »
Olivier Chevrillon,
ancien directeur des musées de France.
ÉvÉnements & expositions
2015 : Livraison d’une Fontaine privée, New York.
Mars 2013 : Exposition dans le Salon d’Hercule au Palais Farnese, à Rome.
Novembre 2011 : Exposition personnelle, « Fantasmagories » à la Galerie Bequel-Odile-Boïcos, à Paris.
Novembre 2010 : Exposition personnelle au théâtre de l’Hôtel de Ville du Havre.
Juin 2010 : Exposition dans son atelier parisien.
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